Dans la moiteur étouffante matinal, les premières pirogues glissaient sur les canaux de Makoko comme par exemple des esprits silencieux. Le quartier, suspendu entre orbe et lagune, vibrait d’une envie dense et souterraine. Abeni, elle, restait stable marqué par sa toile, les yeux rivés sur sa trogne. Chaque matin, avant https://roberts207pnk0.idblogz.com/34515456/le-marché-des-voix